Après le succès de notre premier livre « Nos Années flipper« , nous publions « Nos Années baby-foot, mille et une facettes d’un objet toujours dans le jeu ». Les Éditions Akapella se lancent dans cette nouvelle aventure, avec cette même ambition de créer un livre de 128 pages en couleurs, documenté et accessible, sur un objet tenant une place plus importante qu’il n’y paraît dans notre société et son évolution. En lisant Nos années baby-foot, vous y apprendrez comment l’un des jeux les plus populaires au monde s’est imposé et comment il a évolué. Saviez-vous par exemple que le concept du baby-foot, tel que nous le connaissons aujourd’hui, date de 1923 et qu’il a germé sur les terres britanniques d’un fervent supporter de football ? De simples allumettes posées en travers de leur boîte allaient l’inspirer pour créer les bases d’un jeu qui n’en finirait pas d’évoluer un peu partout en Europe et dans le monde.
Baby-foot, une histoire française
En Europe de l’Ouest, le concept du jeu s’est matérialisé dans plusieurs pays. Et ce, à peu près au même moment, entre les années 1920 et 1930. Pas étonnant que ce jeu porte un nom différent selon le pays où il est pratiqué : baby-foot en français, kicker ou tischfußball (signifiant football de table) en allemand, biliardino ou calcio balilla en italien, ou encore futbolin en espagnol… Saviez-vous, d’ailleurs, que les Américains n’ont commencé qu’en 1962 à apprécier le « foosball », dont le nom est emprunté à la version allemande ? Car c’est bien la popularité du jeu existant en Europe qui a incité un certain Lawrence Patterson, un soldat américain basé en Allemagne, à faire fabriquer en Bavière une table destinée au marché outre-Atlantique. « Nos années baby-foot » revient aussi sur les pionniers français du baby-foot.
Nostalgie et modernité
L’objectif du livre « Nos années baby-foot » est de retracer la riche histoire du baby-foot et son évolution. Dès la deuxième moitié des années 1940, le besoin de se distraire lui a en effet été favorable. Après avoir servi à la rééducation psychomotrice des victimes de la guerre civile espagnole, il a en outre eu un rôle thérapeutique dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans les hôpitaux militaires notamment, c’est son aspect ludique qui a également été utilisé auprès des anciens combattants afin de les aider à récupérer psychologiquement. Cette exploration vous fera découvrir les balbutiements puis la montée en puissance de fabricants. Parmi eux, des artisans français, qui ont fait et font aujourd’hui la renommée de marques comme Stella, Bonzini, Petiot et plus récemment Loup Blanc, ont joué le jeu en nous ouvrant les portes de leur entreprise.
Un regain d’intérêt
Alors qu’on aurait pu le penser « passé de mode », après avoir été classé en tête des jeux de cafés dans les années 1970 – il a subi, comme le flipper, la forte concurrence des jeux d’arcades -, le baby-foot est en passe de franchir un nouveau cap. Et s’il a, pendant un temps en tout cas, déserté les cafés, il a fait son entrée dans les entreprises, chez les particuliers et même dans les maisons de retraite. La FFFT, Fédération Française du Football de Table, créée en 1951, et de nombreux joueurs se battent quant à eux aujourd’hui sur tous les terrains pour redorer le blason du baby-foot. Le faire reconnaître, enfin, comme un sport, fait désormais partie de leurs priorités. Cet angle aussi est évoque dans « Nos années baby-foot ».
Un livre vivant
C’est pourquoi, le baby-foot mérite qu’on lui consacre un ouvrage qui soit à la fois documenté, accessible et agréable à lire – d’autant que les livres en français sur le sujet se font rares aujourd’hui. Au fil des pages illustrées de nombreuses photos, le lecteur de Nos années baby-foot aura loisir de se laisser porter par un récit attractif, précédé d’une chronologie de quelques dates. Conçu comme un magazine que l’on peut feuilleter, « Nos années baby-foot » propose des encadrés explicatifs, également illustrés, ainsi que des interviews de passionnés et de spécialistes. Parmi eux, d’anciens exploitants de jeux de cafés, qui ont su s’adapter à un nouveau marché. Mais également des responsables d’entreprises françaises, dont les marques sont reconnues pour la qualité de leurs produits. Sans oublier la place des joueurs, dont le champion Julien Lebecq, un des rares Français à avoir battu le Belge Frédéric Collignon, la star mondiale du baby-foot.