Comment la marque française BIC a bouleversé les habitudes d’écriture et conquis le monde avec ses produits jetables
Dans les années 1950, Marcel Bich a fondé BIC en rachetant un petit atelier de sous-traitance d’accessoires de porte-plume. Cependant, il ne se doutait pas encore de l’impact révolutionnaire que sa marque allait avoir sur le marché de l’écriture. En améliorant le stylo à bille en développant sa propre formule d’encre et en créant un réservoir ajusté pour éviter les fuites, Marcel Bich a jeté les bases de la success story de BIC. Au point de faire partie désormais des objets de collection que l’on recherche au même titre que les figurine de Betty Boop par exemple.
L’ascension fulgurante d’une marque française emblématique
Dès le départ, la pointe BIC s’est révélée être une véritable révolution dans le monde de l’écriture. Sa conception universelle lui permet d’être utilisée partout et en toute circonstance. Les publicités de l’époque de la marque française, devenues pour certaines des objets de collection, mettaient en avant cette adaptabilité, avec notamment des exemples d’utilisation dans des avions. Pour renforcer son image, la marque française BIC a fait appel à l’affichiste Raymond Savignac, qui a créé le logo emblématique de la marque, représentant un petit personnage à tête de bille.
Si le stylo à bille a rapidement séduit les commerçants et les employés de bureau, il a fallu un peu plus de persuasion pour convaincre les écoles de l’adopter. La marque française a alors utilisé les buvards, ces accessoires familiers des élèves pour absorber les tâches d’encre des anciennes plumes, comme support de communication. Les campagnes publicitaires mettaient en avant la propreté et la netteté de l’écriture offerte par la pointe BIC. Cette stratégie a porté ses fruits, puisque le stylo à bille BIC a finalement été reconnu et utilisé officiellement dans les écoles à partir de 1965. Ces buvards sont aujourd’hui prisés par les amateurs d’objets de collection.
Comment la marque française BIC a bouleversé les habitudes d’écriture et conquis le monde avec ses produits jetables
Mais BIC ne s’est pas arrêté là. La marque française a continué d’innover en introduisant des billes en carbure de tungstène pour une écriture encore plus régulière. En 1969, la marque française BIC a même présenté une innovation majeure : le BIC 4 couleurs, qui permettait d’écrire avec quatre couleurs différentes dans un seul stylo. Cette ingéniosité a contribué à asseoir définitivement la place de BIC sur le marché de l’écriture. Un stylo 4 couleurs qui est revenu à la mode…
Fort de ce succès, la marque française a décidé d’étendre son concept du jetable à d’autres objets du quotidien, comme le briquet. En 1973, le briquet BIC a été lancé et a rapidement conquis le marché, devenant le premier producteur mondial de briquets dès 1977. BIC n’a pas hésité à diversifier ses activités en se lançant dans les rasoirs jetables avec succès en 1975.
Aujourd’hui, les stylos BIC et les briquets BIC sont devenus des objets de collection prisés, exposés dans des musées prestigieux. Le briquet BIC, lancé il y a près de 50 ans, continue de séduire avec 6 millions d’exemplaires vendus chaque jour dans le monde. Les collectionneurs peuvent choisir parmi de nombreux modèles de briquets publicitaires et événementiels, témoins de l’histoire de la marque. Bien en entendu, ceux qui recherchent des objets de collection trouveront leur bonheur parmi les nombreux produits dérivés de la marque.
La marque française a su également s’associer à des événements sportifs d’envergure, tels que le Tour de France. Des véhicules aux couleurs de la marque française BIC et une équipe cycliste sponsorisée par la marque ont renforcé la visibilité de BIC dans le monde entier.
Avec plus de 100 milliards de stylos vendus dans le monde depuis 1950, BIC est devenu un incontournable de notre quotidien. Sa capacité à innover et à communiquer astucieusement lui a permis de conquérir le cœur des consommateurs et d’écrire une histoire à succès qui dure depuis plus de six décennies. Au point de figurer parmi les objets de collections que l’on recherche.