Elvis Presley. Ce nom seul évoque un tourbillon d’images : le déhanché provocateur, les costumes à paillettes, la voix de velours et une révolution musicale qui a secoué le monde. Bien plus qu’un chanteur, le King est devenu une icône culturelle intemporelle. Aujourd’hui encore, des décennies après sa disparition, la ferveur de ses fans ne faiblit pas. Cette passion se traduit souvent par un désir de posséder un fragment de la légende, de toucher du doigt un morceau de son histoire, souvent à travers une collection Elvis Presley.
Se lancer dans une collection d’objets liés à Elvis Presley est une aventure passionnante, un véritable voyage dans le temps. Le marché est immense, allant du simple badge des années 50 aux costumes de scène vendus à des prix astronomiques. Pour le néophyte, cet univers peut paraître intimidant. Comment distinguer une pièce authentique d’une reproduction ? Quels objets privilégier pour débuter ? Où dénicher les véritables trésors ?
Cet article est votre boussole. Nous allons explorer ensemble les grandes catégories d’objets de collection, vous donner des conseils pratiques pour bâtir une collection cohérente et vous aider à éviter les pièges courants. Attachez vos ceintures, le voyage au cœur de la « Presley-mania » commence maintenant.
- Les différentes catégories d'objets de collection
- Les disques vinyles : le cœur vibrant de la collection
- Les souvenirs de cinéma : Elvis, la star d'hollywood
- Guide pratique du collectionneur débutant
- Conclusion : Elvis Presley, plus qu'une collection, une passion
- FAQ – Foire aux questions sur la collection Elvis Presley
Les différentes catégories d’objets de collection
Collectionner Elvis, c’est comme explorer une pyramide. La base est constituée d’objets abordables et courants, tandis que le sommet abrite des reliques quasi mythiques. Chaque collectionneur peut y trouver son bonheur, quel que soit son budget.
Les disques vinyles : le cœur vibrant de la collection
La musique est l’essence même d’Elvis. Il est donc naturel que les disques vinyles représentent le point d’entrée le plus courant et le plus logique pour un collectionneur. L’émotion de poser un disque d’époque sur une platine est incomparable.
- Les 78 tours de Sun Records (1954-1955) : Ce sont les véritables Saint-Graal pour les puristes. Les cinq 78 tours originaux enregistrés par Sam Phillips à Memphis, dont le mythique « That’s All Right », sont les pierres fondatrices du rock ‘n’ roll. Trouver un original en bon état est une quête difficile et coûteuse. Leur valeur peut atteindre plusieurs milliers d’euros.
- Les 45 tours et EPs (Extended Plays) : Plus accessibles, ils constituent le cœur de nombreuses collections. Les pochettes illustrées des années 50 et 60 sont de véritables œuvres d’art miniatures. Elles capturent l’esthétique de l’époque. Un 45 tours avec sa pochette d’origine en bon état aura toujours plus de valeur.
- Les albums 33 tours (LPs) : Des bandes originales de films aux albums studio comme « Elvis is Back! », la discographie est pléthorique. Les premiers pressages, reconnaissables à leur label (le logo RCA « His Master’s Voice » par exemple), sont les plus recherchés. La présence des encarts ou photos bonus d’origine est un plus considérable.
Les souvenirs de cinéma : Elvis, la star d’hollywood
Entre 1956 et 1969, Elvis a tourné plus de 30 films. Cette carrière cinématographique a généré une quantité phénoménale d’objets promotionnels, aujourd’hui très prisés des collectionneurs.
- Les affiches de films : Une affiche originale de « Jailhouse Rock » (« Le Rock du Bagne ») ou de « Blue Hawaii » (« Sous le ciel bleu de Hawaï ») est une pièce maîtresse. Leur valeur dépend de leur taille (les grands formats sont plus rares), de leur pays d’origine (les versions américaines sont souvent les plus cotées) et, bien sûr, de leur état.
- Les « lobby cards » : Il s’agit de jeux de photos cartonnées (généralement 8 ou 12) qui étaient exposées dans les halls de cinéma. Plus petites que les affiches, elles sont plus faciles à conserver et à collectionner. Un jeu complet en bon état est une très belle prise.
- Les photos de presse : Les photographies originales envoyées aux journaux et magazines pour la promotion des films ou des concerts sont également très collectionnées. Elles offrent un aperçu authentique et souvent moins posé de l’artiste.
Les produits dérivés d’époque : le flair du colonel Parker
Le manager d’Elvis, le Colonel Tom Parker, était un visionnaire en matière de merchandising. Dès 1956, il a inondé le marché de produits à l’effigie de son poulain, transformant le nom « Elvis » en une marque lucrative. Ces objets, souvent considérés comme des gadgets à l’époque, sont aujourd’hui des témoins précieux de la première vague de la culture pop.
On trouve de tout : des boîtes à lunch, des rouges à lèvres aux couleurs de ses tubes (« Hound Dog Orange »), des poupées, des jeux de société, des foulards, des badges… L’anecdote la plus célèbre reste la commercialisation de badges « I Hate Elvis » (Je déteste Elvis), Parker ayant compris qu’il pouvait gagner de l’argent même auprès des détracteurs de la star !
Les autographes : une signature de légende
Posséder un autographe authentique d’Elvis, c’est détenir une connexion directe et personnelle avec l’artiste. C’est aussi le domaine le plus risqué pour un collectionneur. Le marché est inondé de faux. La signature d’Elvis a beaucoup évolué au fil des ans. Une signature des années 50 est très différente d’une des années 70.
Pour un achat sécurisé, il est impératif d’exiger un certificat d’authenticité (COA) délivré par un organisme de renommée internationale (comme PSA/DNA ou JSA). Les signatures sur des contrats, des lettres manuscrites ou des chèques sont généralement plus faciles à authentifier et donc plus sûres que celles sur un simple bout de papier.
Guide pratique du collectionneur débutant
Maintenant que nous avons exploré le terrain de jeu, voici quelques conseils pour faire vos premiers pas sans trébucher.
Définir un axe et un budget
Face à l’immensité des objets disponibles, il est facile de s’éparpiller. Vouloir tout collectionner est le meilleur moyen de se décourager. Choisissez un domaine qui vous passionne particulièrement. S’agit-il des vinyles de la période rockabilly ? Des affiches de ses films des années 60 ? Des magazines d’époque ?
Fixez-vous un budget réaliste. On peut commencer une collection très honorable avec quelques dizaines d’euros par mois, en se concentrant sur des 45 tours ou des magazines courants. La patience est la meilleure alliée du collectionneur.
Savoir où chercher les trésors pour une collection autour d’Elvis Presley
Les bonnes affaires se cachent partout, à condition d’ouvrir l’œil.
- Les brocantes et vide-greniers : C’est le terrain de chasse par excellence pour trouver des disques ou des magazines à bas prix. Il faut être patient et ne pas hésiter à fouiller dans les bacs poussiéreux.
- Les disquaires et boutiques spécialisées : Vous y trouverez des pièces de meilleure qualité, souvent expertisées. Les prix seront plus élevés, mais c’est un bon moyen d’acquérir de belles pièces en toute confiance.
- Les sites de vente en ligne : Des plateformes comme eBay, Rakuten ou Leboncoin regorgent d’annonces. La prudence est de mise. Comparez les prix, étudiez attentivement les photos et le profil du vendeur.
- Les conventions de collectionneurs et les ventes aux enchères : Ces événements sont parfaits pour rencontrer d’autres passionnés et accéder à des objets plus rares.
L’état, le critère numéro un
Un principe d’or régit le monde de la collection : la condition prime sur tout le reste. Un disque vinyle courant en état neuf (« mint ») aura toujours plus de valeur qu’un disque rare en mauvais état. Apprenez à reconnaître les signes d’usure sur les pochettes (coins cornés, tranche usée) et sur les disques (rayures, marques). Pour les objets en papier comme les affiches ou les magazines, vérifiez l’absence de déchirures, de pliures ou de taches d’humidité.
La patience vous aidera à attendre de trouver l’objet convoité dans le meilleur état possible pour votre budget. Ne vous précipitez jamais sur une pièce en mauvais état par peur de ne jamais la retrouver.
Conclusion : Elvis Presley, plus qu’une collection, une passion
Collectionner Elvis Presley, ce n’est pas simplement accumuler des objets. C’est préserver la mémoire d’un artiste qui a changé la face de la musique. Chaque disque, chaque photo, chaque ticket de concert est une capsule temporelle qui nous raconte une histoire : celle d’une jeunesse qui s’éveille, d’une société qui se transforme et d’un homme au destin hors du commun.
Cette quête demande de la curiosité, de la patience et un peu de connaissance. Mais le plaisir de dénicher une perle rare, de tenir entre ses mains un objet qui a traversé les décennies, est une récompense sans égale. Alors, que vous soyez un fan de la première heure ou un nouveau venu conquis par la légende, lancez-vous. Le royaume du King vous ouvre grand ses portes.
FAQ – Foire aux questions sur la collection Elvis Presley
Quel est l’objet d’Elvis le plus cher jamais vendu ? Parmi les objets les plus chers, on trouve ses costumes de scène. Par exemple, le fameux « Peacock Jumpsuit » de 1974 a été vendu pour 300 000 dollars. Sa première guitare, une Martin D-18 de 1942, a atteint 1,32 million de dollars aux enchères. Le record absolu est détenu par son jet privé, le « Lisa Marie », vendu avec un autre jet plus petit pour plusieurs millions.
Comment savoir si mon vieux vinyle d’Elvis a de la valeur ? Plusieurs facteurs entrent en jeu : la rareté du pressage (les premières éditions sont les plus précieuses), le label (Sun Records étant le plus coté), l’état de la pochette et du disque, et la présence d’éléments bonus (photos, encarts). Des sites comme Discogs permettent de consulter les différentes éditions et d’avoir une idée de leur valeur sur le marché.
Un autographe avec un « certificat d’authenticité » est-il toujours authentique ? Non, méfiance ! N’importe qui peut imprimer un « certificat ». Seuls les certificats émanant d’experts ou d’entreprises de certification reconnues mondialement (comme PSA/DNA, JSA, Beckett Authentication) ont une réelle valeur et offrent une garantie solide.
Encore à savoir sur la collection Elvis Presley
Est-il encore possible de trouver des objets d’Elvis à bas prix ? Absolument ! On peut facilement trouver des 45 tours ou des LPs des années 70 en bon état pour moins de 10 ou 15 euros. Les magazines d’époque, les cartes postales ou les petits produits dérivés sont également des portes d’entrée très accessibles pour démarrer une collection sans se ruiner.
Quelle est la différence entre un produit dérivé des années 50 et une réédition moderne ? Les objets d’époque ont été fabriqués et vendus durant la vie d’Elvis. Ils portent les marques du temps et utilisent les matériaux et techniques d’impression de leur époque. Les rééditions modernes, même si elles reproduisent le design vintage, sont des produits neufs, souvent marqués de dates de copyright récentes et n’ont pas la même valeur historique ou financière pour un collectionneur.
